Match de préparation de la coupe du monde 2002 : France-Corée
Si les Bleus ont décroché en Corée leur premier succès depuis mars dernier, les coéquipiers de Marcel Desailly ont montré de sérieux signes de faiblesse, en particulier en défense. Et la blessure de Zidane, contraint de quitter ses partenaires en première période et qui devrait manquer les deux premiers matchs du Mondial, n’arrange rien. |
Après un premier quart d’heure de mise en jambe au cours duquel les Asiatiques tentaient de destabiliser la défense française par leur vivacité, les joueurs de Lemerre ouvraient le score sur leur première occasion. Henry débordait sur l’aile gauche et trouvait Trezeguet au point de penalty, l’avant-centre de la Juventus exécutait une superbe reprise de volée acrobatique qui trompait le portier coréen (0-1, 16e). Peu après, l’attaquant français avait l’oppotunité d’inscrire un doublé sur une ouverture de Leboeuf mais sa frappe finissait dans les tribunes (19e).
Zidane sort sur blessure
Après un moment de flottement, les Coréens égalisaient sur leur premier tir cadré : Park récupérait le ballon à 25 mètres des buts, crochetait Desailly avant de placer une frappe imparable dans le petit filet (1-1, 26e). La fin de la première période était catastrophique pour les Bleus : c’était tout d’abord Zidane sur blessure qui plongeait tout le staff tricolore dans l’inquiétude en demandant à se faire remplacer après s’être blessé à la cuisse (38e). Cette sortie prématurée semblait déconcentrer ses partenaires qui oubliaient totalement Seol à la réception d’un coup-franc de Lee (2-1, 41e), pour le plus grand bonheur du public de Seoul qui n’en croyait pas ses yeux : à la pause, la Corée menait 2 à 1 !
A la reprise, les Français ne mettaient que dix minutes pour revenir à la marque : un long coup franc de Djorkaeff était repris par une tête surpuissante de Dugarry, qui laissait Kim pantois (2-2, 54e). Les Coréens continuaient toutefois à dominer la partie, la défense centrale tricolore était régulièrement débordée et ne devait son salut qu’à l’inefficacité des attaquants locaux. Au fil des nombreux changements effectués en cette seconde période, le rythme baissait nettement et on se dirigeait vers ce score de parité lorsque la France fît une nouvelle fois la preuve de son efficacité : Leboeuf récupérait un centre au second poteau de Makelele et logeait le ballon d’une frappe de titan sous la barre (2-3, 89e).