Impossible de parler d’un championnat du monde sans parler de l’équipe Suisse de parapente. D’autant que le grand favori du Championnat en individuel est Chrigel Maurer. Vainqueur de presque toutes les épreuves auxquelles il participe.
A ses côtés Steve Cox, champion du monde en titre, rien que ça, je vous passe les détails pour les autres membres de l’équipe.
A la tête de l’équipe le coach Martin Scheel le plus impressionnant de tous je crois, il mène toujours son équipe à la victoire.
Servi par une lignée ininterrompue de talents exceptionnels, Martin Scheel a tout gagné avec l’équipe Nationale. Pas une seule fois il n’a été battu en championnat du monde (si je me trompe pas, sinon signalez moi le sur le blog;-) Incroyable.
Si l’on doit chercher l’âme de cette équipe je crois que c’est proche de lui qu’il faudra porter le plus d’attention. Un coach ce n’est pas simplement un guide lors d’une épreuve, c’est aussi un membre actif de la sélection. Son « coup » le plus retentissant, lors du dernier championnat du monde au Brésil, il laisse Hofer ( champion du monde en titre) à la maison. Résultat : Cox Champion, l’équipe médaille d’or.
Il fallait oser quand même, se passer d’un talent comme Hofer, qui gagnera la X-Alps la même année.
Pilote dans l’équipe de parapente suisse
Etre pilote dans l’équipe Suisse cela n’a pas l’air simple, il faut des trapèzes solides (pour porter les médailles).
Il ne suffit pas d’être très bon, mais vouloir être meilleur encore (cf. ci dessus). Cette sélection ressemble aux all blacks en rugby, les 5 premiers pilotes Suisse non sélectionnés feraient le bonheur de nombreuses nations majeures, c’est la culture de la performance parapente à tous les étages.
Une chose me frappe toujours quand je vois des images de league suisse (le circuit de compétition helvète s’appelle, la Swiss league), c’est le nombre de voiles marquées et le nombre de sponsors sur chaque aile. La plupart des pilotes suisses ont des sponsors et les affichent en gros et gras sur leur voile.
Tout mécène est presque sûr de gagner de la visibilité, il suffit que le pilote choisi, prenne quelques secondes d’avance sur les leaders et il sera en sélection à la place des « indétronables ».
Impossible à battre ?
Si Bien sûr!! Et j’espère bien que la France va me donner raison à Manilla.
Leur faiblesse est déjà statistique, plus on avance plus on se rapproche du jour où ils seront battus.
Ensuite le haut niveau mondial est tellement serré à l’heure actuelle qu’un petit brin de réussite en moins vous relègue au-delà de la 10ème place.
Enfin l’équipe de France aussi propose une arrière-garde de folie. Voyez plutôt: Max Jean-Pierre (2nd PWC 2005), Stéphane Drouin (Gagne une manche à la Réunion 2006), Arnaud Sécher (Vainqueur des Pré Mondiaux à Manilla 2006)… Pardon à ceux que j’oublie, qui ne participeront pas à ce championnat, cela laisse rêveur